05/12/19
Vie et santé
Les cellules tumorales circulantes utilisent les réseaux lymphatiques et sanguins pour se disséminer dans l’organisme et former des métastases à distance de la tumeur primaire. Jacky Goetz, chercheur au sein du laboratoire Immunologie et rhumatologie moléculaire (Inserm/Université de Strasbourg) et son équipe ont contribué à montrer que les propriétés des flux de ces liquides biologiques influent sur le risque d’apparition de ces métastases. Ils ont notamment observé que le ralentissement du flux sanguin au niveau de la ramification des artères permettait aux cellules cancéreuses de s’accrocher à la paroi vasculaire et de s’extraire des vaisseaux pour aller coloniser les tissus. Ces travaux ont été publiés dans Nature Reviews Cancer.
Les cellules cancéreuses exploitent largement les fluides biologiques pour se disséminer dans l’organisme et former des métastases à distance des tumeurs primaires. Ainsi, si certaines empruntent directement la circulation sanguine, d’autres la rejoignent en s’échappant d’abord de la tumeur par le liquide interstitiel et le réseau lymphatique pour coloniser ensuite les ganglions lymphatiques avant de rejoindre le sang.
Jacky Goetz, directeur de recherche de l’équipe Tumor biomechanics au sein du laboratoire Immunologie et rhumatologie moléculaire (Inserm/Université de Strasbourg), s’intéresse depuis plusieurs années à ces mécanismes. Ses travaux sont mis à l’honneur dans Nature Reviews Cancer.
- Retrouvez l'intégralité du communiqué de presse sur le site de l'Inserm.
- Pour aller plus loin, lire aussi notre article sur les travaux de Jacky Goetz : "Le flux sanguin impacte la localisation des métastases dans le cerveau."