21/02/20
Droit, économie et gestion
A chaque scandale impliquant un membre du clergé dans une affaire de pédocriminalité ou de violences sexuelles se pose la question de l’impunité des auteurs et du silence qui les entoure.
Comment expliquer que certaines pratiques se sont perpétuées au sein d’une institution comme l’Eglise catholique, pourtant dotée de puissants instruments juridiques et politiques ? Il faut pour cela comprendre la façon dont l’Eglise a défendu et mis en place des législations pensées en dehors de l’État séculier.
Le tournant du XVIᵉ siècle
Le droit canonique - soit l’ensemble des lois et des règlements adoptés ou acceptés par les autorités catholiques pour le gouvernement de l’Église et de ses fidèles – en tant qu’instrument juridique est le miroir de l’autocompréhension de l’Église catholique, soit, la représentation que l’Église se fait d’elle-même.
- Retrouvez l'intégralité de cet article de Francis Messner, chercheur au sein de l’unité mixte de recherche Droit, religion, entreprise et société, sur theconversation.com
- Lire aussi notre article : "Agressions sexuelles sur mineurs par des cadres religieux, le rôle du droit canonique".