10/07/20
Droit, économie et gestion
La contribution de l’œnotourisme au développement économique des régions vitivinicoles françaises n’est plus à prouver. Ainsi, les 10 000 caves œnotouristiques et les 31 sites/musées thématiques liés au vin ont accueilli plus de 10 millions de visiteurs en 2016. L’activité du secteur n’a cessé de croître depuis une décennie, représentant une dépense globale de 5,2 milliards d’euros.
L’œnotourisme, encore appelé vititourisme, enotourisme, ou vinitourisme comprend la dégustation de vins lors de visites de caves, mais pas seulement : il implique également des offres d’hébergement proposant des séjours immersifs au cœur du vignoble, de la restauration, du transport, etc.
Un travail de structuration de l’œnotourisme en véritable filière économique est porté au sein d’Atout France, par le Conseil supérieur de l’œnotourisme (CSŒ), présidé par Hervé Novelli. L’organisation des assises nationales en novembre 2018 et en région (Alsace, Champagne, etc.) en 2019, ou encore la création d’un label « Vignobles et Découvertes » ont lancé le ton.
Des partenariats université-entreprises au sein notamment de la Chaire « Vin et Tourisme » de l’École de management de Strasbourg, Université de Strasbourg témoignent également de la volonté des professionnels de porter des réflexions stratégiques et de recruter des talents dédiés à l’œnotourisme.
- Retrouvez l'intégralité de cet article de Coralie Haller, enseignant-chercheur à l'Ecole de management de Strasbourg, sur theconversation.com