25/09/20
Sciences et technologie
L’auto-assemblage moléculaire sur des surfaces est une stratégie puissante pour conférer aux substrats des propriétés programmables. La compréhension de la dynamique du processus d’auto-assemblage est cruciale pour maîtriser la fonctionnalisation des surfaces. Cependant, le défi de distinguer les phénomènes interfaciaux de ceux en volume complique le suivi en temps réel de l’auto-assemblage moléculaire sur un substrat.
Des techniques de microscopie à sonde locale de pointe, comme la microscopie à effet tunnel (STM), ont été utilisées pour suivre la dynamique de l’auto-assemblage à l’interface solide/liquide, mais jusqu’à présent seulement dans de petites populations de (moins de 1 000) molécules et avec une faible résolution temporelle (de 1 à 10 secondes).
Dans cette étude, les chercheurs ont montré qu’un transistor incorporant du graphène – un matériau bidimensionnel (2D) très sensible aux changements dans son environnement – peut être utilisé comme un détecteur hautement sensible pour suivre la dynamique de l’auto-assemblage moléculaire à l’interface graphène/solution.
- Retrouvez l'intégralité du communiqué de presse et l'article paru dans Nature communications.
- Pour aller plus loin sur les travaux de Paolo Samori lire aussi : Un prix franco-britannique pour Paolo Samori.