14/02/22
Sciences humaines et sociales
En avril 2021, la ministre déléguée Marlène Schiappa s’était subitement alarmée de l’ampleur qu’avaient prise, selon elle, les dérives sectaires en France sous l’impulsion de la pandémie de Covid-19. Dans le viseur de la ministre déléguée se trouvait en particulier un certain nombre de médecines alternatives et de discours conspirationnistes, diffusés notamment sur Internet. En janvier 2022, le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer a été alerté par des associations et des syndicats quant à la pratique de la méditation de pleine conscience dans certaines écoles, pratique qui fait l’objet d’une surveillance de la part de la Miviludes.
Cependant, la Coordination des Associations et des Particuliers pour la Liberté de Conscience (CAPLC) a révélé entre-temps que les données utilisées, fournies par la Miviludes et qui évoquaient plus de 500 sectes, étaient en fait antérieures à la pandémie. De plus, elles avaient fait l’objet de nombreuses critiques de la part des milieux académiques, à commencer par l’usage même des termes de « secte » et de « dérives sectaires ».
- Retrouvez l'intégralité de cet article de Damien Karbovnik, historien des religions, sociologue, Université de Strasbourg,
dans theconversation.com - Pour aller plus loin sur les travaux de Damien Karbovnik, voir aussi notre vidéo : "Esotérisme, quelle perception aujourd'hui ?"