Lauréats ERC 2015

11/12/2018

Sophie Jarriault

Directrice de recherche CNRS, Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (UMR 7104/UMR_S 1258). Lauréate d’une bourse ERC Consolidator Grant (Life Sciences) en 2015.

Projet : PlastiCell - Plasticité cellulaire et transdifférenciation naturelle.

Résumé
Dans le ver microscopique C. elegans, des cellules virent leur cuti ! Par exemple, une cellule rectale devient un motoneurone. Qu’est-ce qui rend une cellule précise capable de changer d’identité, alors que ses voisines apparemment identiques n’en sont pas capables ? L’étude porte, de façon intégrée, sur les étapes cellulaires de la transformation, les réseaux moléculaires mis en jeu par cette reprogrammation, ainsi que l’influence de l’environnement, ce qui rend cette cellule rectale.

Andrey Klymchenko

Directeur de recherche CNRS, Laboratoire de bioimagerie et pathologies (UMR 7021). Lauréat d’une bourse ERC Consolidator Grant (Physical Sciences and Engineering) en 2015.

Projet : BrightSens - Nanoparticules organiques fluorescentes ultra-brillantes pour la détection moléculaire amplifiée dans les cellules vivantes.

Résumé :
Le but du projet est de développer des nanoparticules organiques fluorescentes ultrabrillantes de taille comprise entre 5 et 40 nm capables de convertir un stimuli moléculaire unique en une réponse collective de plus d’une centaine de colorants encapsulés. Ces nanoparticules seront testées pour la détection moléculaire amplifiée de cibles spécifiques à la surface cellulaire (récepteurs membranaires) et au sein du cytosol (ARN messager) avec un intérêt particulier pour les marqueurs du cancer.

Thomas Sexton

Chargé de recherche Inserm, Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (UMR 7104/UMR_S 1258). Lauréat d’une bourse ERC Starting Grant (Life Sciences) en 2015.

Projet : CHROMTOPOLOGY - Exploration et manipulation de la dynamique de la topologie chromatinienne dans le contrôle de la transcription.

Résumé :
Les recherches au sein de l’équipe se concentrent sur la compréhension de la relation entre la configuration en trois dimensions du génome et ses sorties fonctionnelles telles que la transcription génique. Les recherches antérieures ont montré que le génome est organisé en modules nettement repliés, ou « domaines topologiques », qui reflètent étroitement les motifs de marques épigénétiques (par exemple des modifications des histones) sur la fibre de chromatine sous-jacente. Ceci suggère un rapport étroit entre l'expression des gènes et de la configuration de chromosomes, bien qu'il soit difficile de savoir si la structure de la chromatine est une cause ou une conséquence de l'activité des gènes. En utilisant le développement des lymphocytes T et des cellules ES de souris comme systèmes modèles, les conformations du génome à travers l’épigénétique à grande échelle et les changements d’expression des gènes accompagnant la différenciation cellulaire sont étudiés. L’objectif est de déterminer si, et comment, la configuration du chromosome peut influencer la transcription. Le travail va montrer comment les programmes de gènes peuvent être régulés de manière coordonnée, mais qui fourniront également un aperçu de pathologies telles que les cancers. Le tout, en concevant les domaines de la chromatine autonomes, pouvant également fournir des outils pour la thérapie génique.

Evi Soutoglou

Directrice de recherche CNRS, Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (UMR 7104/UMR_S 1258). Lauréate d’une bourse ERC Consolidator Grant (Life Sciences) en 2015.

Projet : 3D-REPAIR - Nuclear compartmentalization and 3D genome organization in DNA repair.

Résumé :
La réparation fidèle des cassures d'ADN double brin (DSB) est essentielle car celles-ci sont à l'origine de l'instabilité du génome, de translocations chromosomiques, de la transformation cellulaire et du cancer. Les cellules réparent les DSB par différentes voies, qui peuvent être fidèles ou mutagènes. L'équilibre entre ces voies à un locus donné doit donc être étroitement régulé pour préserver l'intégrité du génome. Nous avons récemment montré que l'architecture nucléaire et l'organisation du génome non aléatoire déterminent la fréquence des translocations chromosomiques et que le choix de la voie de réparation de l'ADN est dicté par l'organisation spatiale de l'ADN dans le noyau. Bien qu'il y ait eu beaucoup de progrès dans l'identification des différents facteurs qui détectent, signalent et réparent les DSB, ce qui détermine quelle voie sera activée en réponse à un DSB survenant à un emplacement génomique spécifique n'est pas compris. En outre, l'impact du repliement du génome 3D sur la cinétique et l'efficacité de la réparation DSB est complètement inconnu. Dans notre laboratoire, nous cherchons à comprendre comment la compartimentation nucléaire, la structure de la chromatine hautement ordonnée et l'organisation du génome influent sur l'efficacité de la détection, de la signalisation et de la réparation des DSB. Une meilleure connaissance du rôle de l'organisation du génome 3D dans la régulation de l'efficacité de la réparation de l'ADN et du choix des voies permettra de mettre en évidence les régions du génome sensibles à l'instabilité génomique, et nous aidera à comprendre pourquoi certaines mutations et translocations sont récurrentes dans les cancers.

Julien Vermot

Directeur de recherche, Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (UMR 7104/UMR_S 1258). Lauréat d’une bourse ERC Consolidator Grant (Life Sciences) en 2015.

Projet : EVALVE - Etude des interactions mécanique et génétique lors de la morphogénèse du poisson zèbre.

Résumé :
Les forces mécaniques sont fondamentales pour le développement cardiovasculaire et la physiologie. Les interactions entre les forces mécaniques et les cellules endothéliales sont médiées par des boucles de rétroaction de mécanotransduction. Ce projet s'intéresse à la compréhension de la façon dont les forces hémodynamiques modulent la fonction cardiovasculaire et la morphogenèse des valves cardiaques. Ces travaux ont pour but de démêler les liens biologiques entre les forces mécaniques, la mécanotransduction et les réponses des cellules endothéliales lors de la formation des valves cardiaques en utilisant le poisson zèbre comme modèle animale.

Albert Weixlbaumer

Chargé de recherche Inserm, Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (UMR 7104/UMR_S 1258). Lauréat d’une bourse ERC Starting Grant (Life Sciences) en 2015.

Projet : TRANSREG - Structural and biochemical studies on the regulation of transcription during elongation.

Résumé :
L'une des étapes les plus fondamentales en biologie est la conversion du génotype sous forme d'ADN en phénotype sous forme de protéines. La première étape, étroitement régulée, est la conversion de l'ADN en ARN. Ce processus est appelé la transcription et est réalisé par l'ARN polymérase. L’équipe utilise des méthodes pour visualiser ce processus à haute résolution pour le comprendre au niveau moléculaire. En raison de son rôle fondamental, les problèmes lors de la transcription sont souvent liés à des maladies sévères et sa compréhension détaillée est donc cruciale.

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