09/09/16
Vie et santé
Jules Hoffmann, relayé par des membres de l’Institut de biologie moléculaire et cellulaire (IBMC), s’est appliqué à poser la première pierre de l’Insectarium*, jeudi 8 septembre.
Future extension de l’Institut de biologie moléculaire et cellulaire (IBMC), l’Insectarium est financé dans le cadre de l’Opération campus. Dotée d’une surface utile de 1 500 m², cette nouvelle installation comprendra une animalerie et un espace biosécurisé spécifiquement dédié à l’élevage d’espèces de moustiques vecteurs de maladies humaines telles que le paludisme, la dengue ou le virus Zika.
Respectant les normes internationales de confinement en vigueur, cette plateforme expérimentale autorisera l’infection des moustiques avec des pathogènes humains, une étape indispensable pour mieux comprendre les interactions entre les moustiques et leurs pathogènes et développer de nouveaux moyens de lutte. En particulier, les scientifiques pourront désormais travailler sur Plasmodium falciparum, le parasite responsable du paludisme chez l’homme. Jusqu’à présent, les études étaient limitées à un parasite de souris comme modèle d’infection.
Grâce à ce futur insectarium, l’Université de Strasbourg et le CNRS pourront poursuivre des recherches de pointe à fort enjeu de santé publique. Maladie parasitaire la plus répandue dans le monde, le paludisme – pour ne citer que lui – provoque 430 000 décès chaque année. * Bénéficie d'un financement de l'Initiative d'excellence, dans le cadre des Investissements d'avenir
Respectant les normes internationales de confinement en vigueur, cette plateforme expérimentale autorisera l’infection des moustiques avec des pathogènes humains, une étape indispensable pour mieux comprendre les interactions entre les moustiques et leurs pathogènes et développer de nouveaux moyens de lutte. En particulier, les scientifiques pourront désormais travailler sur Plasmodium falciparum, le parasite responsable du paludisme chez l’homme. Jusqu’à présent, les études étaient limitées à un parasite de souris comme modèle d’infection.
Grâce à ce futur insectarium, l’Université de Strasbourg et le CNRS pourront poursuivre des recherches de pointe à fort enjeu de santé publique. Maladie parasitaire la plus répandue dans le monde, le paludisme – pour ne citer que lui – provoque 430 000 décès chaque année. * Bénéficie d'un financement de l'Initiative d'excellence, dans le cadre des Investissements d'avenir