19/07/19
Droit, économie et gestion
Objectif : conquérir de nouveaux publics, plus jeunes, plus internationaux, susceptibles d’apporter aux régions viticoles des compléments de revenu particulièrement précieux dans un temps où la consommation de vin a tendance à stagner et où la concurrence s’exacerbe.
Organisées fin juin à Strasbourg, les premières rencontres scientifiques internationales sur l’œnotourisme, ont permis de mettre en évidence l’ampleur des transformations à l’œuvre dans ce secteur en plein essor au travers de la présentation d’études et de travaux de recherche en cours. Il en ressort notamment que l’Europe s’inspire souvent à sa manière de tendances nées dans le Nouveau Monde.
Les millenials, cible prioritaire
La création de « Cités du vin » est un des phénomènes les plus marquants de ces dernières années. Objectif : amener les vignobles dans la ville. Autrement dit, permettre aux touristes de découvrir en quelques heures de nombreux vins, sans avoir à parcourir des kilomètres. Bordeaux a beaucoup communiqué sur l’ouverture récente de sa Cité. Un espace analogue a ouvert à Adélaïde en Australie. Boston, aux États-Unis, est le lieu d’un festival du vin réputé.
Mais c’est l’expérience barcelonaise qui a retenu l’attention des chercheurs. L’Espagne est le premier pays exportateur mondial de vin en volume, et Barcelone la destination d’un tourisme de masse que les Barcelonais aspirent à faire monter en gamme. Ce n’est donc pas un hasard si une offre spécifique combinant dégustations et activités autour des vins et mets locaux s’y est créée ces dernières années, impliquant de nombreux vignerons de la région et des bars à vins associés.
- Retrouvez l'intégralité de cet article de Coralie Haller, enseignant-chercheur à l'Ecole de management de Strasbourg, sur theconversation.com