Banksy et le monde de l’art : au milieu et nulle part

02/03/21

Sciences humaines et sociales 

[The Conversation] Le statut anonyme de Banksy nourrit le mythe, mais pose aussi d’épineuses questions juridiques.

A Nottingham, des propriétaires viennent, avec l’aide d’une galerie privée, de vendre un Banksy qui égayait l’un de leurs murs – la célèbre petite fille au hula-hoop. L’artiste, pourtant, a été le grand oublié de cette transaction. Nous allons essayer de comprendre pourquoi !

Artiste ou collectif anonyme célèbre, Banksy propose des œuvres de street-art peintes au pochoir, égratignant l’époque avec poésie et dérision. Citons la Fille au Tympan Percé, la Petite Fille au Ballon ou la récente Aachoo !. L’artiste souhaite garder son identité secrète pour mettre en valeur son engagement politique et social sans être inquiété par la police – et ce malgré quelques indices et hypothèses sur son identité potentielle.

Mythe et propriété

Certes, ce statut anonyme nourrit le mythe autour de sa personne en tant qu’artiste, mais aussi autour de ses œuvres et de la liberté, dans le fond et la forme de sa production. Mais il peut aussi s’avérer néfaste, jusqu’à nier potentiellement à Banksy la propriété de ses œuvres.

En 2005, Banksy crée le Lanceur de Fleurs (Flower Thrower) sur un mur à Jérusalem, et dépose une marque pour cette image en 2014 auprès de l’Union européenne, lui attribuant officiellement la paternité et le monopole d’exploitation par le droit européen. De même que pour ses autres œuvres, le Lanceur de Fleurs a été authentifiée par Pest Control – sa propre structure d’authentification.

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