06/04/21
Vie et santé
En 2021, la consommation de graisses de type acides gras trans reste encore très importante dans nos pays occidentaux et de plus en plus de preuves indiquent que cette consommation accrue est un important facteur de risque de développement de maladies cardio-vasculaires.
À partir du 2 avril 2021, l’Union européenne impose une limite maximale de 2 grammes d’acides gras trans produits industriellement pour 100 grammes de graisse dans la nourriture. L’Organisation Mondiale de la Santé a même décidé d’aller plus loin, car elle vise à éliminer totalement de l’alimentation les acides gras trans produits industriellement, partout dans le monde, d’ici 2023.
Nous proposons dans cet article d’essayer de mieux comprendre pourquoi et comment ces petites molécules augmentent le mauvais cholestérol et les médiateurs de l’inflammation, ce qui pourrait être à l’origine de leurs effets délétères.
Les acides gras trans et leur utilisation dans les produits industriels
Les acides gras sont les principaux constituants des lipides et se classent en deux groupes : les acides gras saturés et ceux insaturés. Cette classification dépend de la présence (acides gras insaturés) ou non (acides gras saturés) de doubles liaisons chimiques le long de la chaîne de carbone. Les doubles liaisons, appelées aussi « insaturations », modifient la géométrie spatiale de l’acide gras : lorsqu’elles induisent une forme courbée, les insaturations sont dites cis, et lorsqu’elles induisent une forme linéaire, elles sont appelées trans.
- Retrouvez l'intégralité de cet article écrit par Joffrey Zoll, chercheur et Anouk Charlot, doctorante, tous deux au sein de l’unité de recherche Mitochondrie, stress oxydant et protection musculaire sur theconversation.com.
- Pour aller plus loin sur les travaux de Joffrey Zoll, lire aussi : "Covid-19 et alimentation : Une solution pour l’avenir ?" et "Sport, nutrition, une cellule saine pour un corps sain".