25/05/21
Vie et santé
Les conséquences de la pollution de l’air sur la santé sont de mieux en mieux documentées. Si le dioxyde d’azote issu du trafic routier, les composés organiques volatils et semi-volatils ou encore l’ozone sont impliqués dans de nombreuses pathologies cardio-respiratoires, ce ne sont pas les substances les plus dangereuses pour notre santé. Parmi tous les polluants présents dans l’air, la palme de la toxicité revient aux particules fines : elles sont responsables de la majorité des décès en lien avec la pollution de l’air, qu’il soit extérieur ou intérieur.
Cependant, toutes les particules fines n’ont pas la même nocivité. C’est la raison pour laquelle il est primordial, lorsqu’on parle de pollution aux particules fines, de préciser quel type de particules sont impliquées, afin de prendre des mesures de santé publique appropriées. Omettre cette précision revient au même que de parler d’épidémie virale sans préciser quel est le virus qui en est à l’origine.
La nocivité des particules fines dépend non seulement de leur taille (on les classe en PM 10 – diamètre inférieur à 10µm (soit 10 millionièmes de mètre), PM 2.5 – diamètre inférieur à 2,5µm, et particules ultrafines – diamètre inférieur à 0,1µm), mais aussi de leur composition.
Penchons-nous sur les principaux types de particules fines et leur toxicité.
- Retrouvez l'intégralité de cet article de Thomas Bourdrel, médecin, chercheur associé au laboratoire ICube, Université de Strasbourg sur theconversation.com
- Pour aller plus loin sur les recherches de Thomas Bourdrel, lire aussi : "Covid-19 et pollution, un facteur aggravant".