18/10/21
Droit, économie et gestion
Avec 54 médailles dont 11 en or, la France s’est montrée relativement brillante cet été aux jeux paralympiques de Tokyo. Les athlètes s’y sont affrontés dans des disciplines spécifiques (non disputées aux Jeux olympiques) ou dans des disciplines déjà existantes mais aménagées. Pour ces dernières, les règles s’adaptent aux différentes catégories de handicap reconnus par les fédérations, non sans débats autour des types de handicap concernés et des évolutions proposées.
Ces débats font écho aux questionnements sur l’inclusion dans le monde de l’entreprise. Employeurs, managers, et collègues se trouvent souvent confrontés au dilemme du devoir de s’adapter ou non.
Nos travaux, publiés et à venir, s’intéressent en particulier aux établissements ou service d’aide par le travail (Esat) et au rapport qu’ils entretiennent avec les handicaps psychiques. Mises en place pour des handicaps mentaux, ces structures semblent s’adapter sous différents modes à ce public particulier.
Affaires d’identités
Faire évoluer une organisation selon les identités des travailleurs est une question qui se pose fréquemment pour les dirigeants d’entreprise et cela ne concerne pas que le cas du handicap. Faut-il par exemple prévoir des aménagements des horaires pour permettre une pratique religieuse ?
Deux approches organisationnelles se distinguent, l’une appelée « identity-blind » (aveugle vis-à-vis des identités), l’autre « identity-conscious » (consciente des identités).
- Retrouvez l'intégralité de cet article de Sarah Richard, enseignant-chercheur en RH, directrice de bachelor à l'EM Strasbourg, Université de Strasbourg, Amy Church-Morel, maître de conférences en sciences de gestion, Université Savoie Mont Blanc et Célia Lemaire, maître de conférences HDR en sciences de gestion, Université de Strasbourg, sur theconversation.com