21/01/22
Droit, économie et gestion
En dépit d’un nombre croissant d’initiatives juridiques, la discrimination contre les femmes demeure omniprésente dans le monde, et ce plus spécifiquement dans l’accès aux services bancaires. En 2008, la Banque du Ghana édictait par exemple le « Borrowers and Lenders Act » destiné à prohiber toute forme de discrimination dans l’allocation de crédit. Or, selon des études menées par la Société financière internationale (IFC), seulement 11 % des entreprises qui reçoivent des financements de démarrage sont dirigées par des femmes.
En somme, en 2018, plus de 70 % des entreprises en besoin de financement dirigées par des femmes dans les pays en développement n’ont pu obtenir de crédit ou ne se sont pas vu attribuer le montant demandé. Peut-on alors réellement considérer qu’une législation favorable aux femmes protège ces dernières dans l’accès au crédit ?
- Retrouvez l'intégralité de cet article co-écrit par Caroline Perrin, doctorante en sciences de gestion, Université de Strasbourg sur theconversation.com