27/09/2016
« Le cerveau a ses préjugés automatiques que la raison ignore »
Sarah Schimchowitsch, chargée de recherche au CNRS, en psychologie des cognitions, s’est penchée sur les processus cérébraux à l’origine des stéréotypes et des préjugés, non conscients et non intentionnels.
Comment la méditation peut désactiver les processus mentaux responsables de cette automatisation ?
La chercheuse réalise une étude psycho-sociale auprès de personnes qui suivent un programme de méditation pleine conscience pendant 8 semaines.
Au début et en fin de protocole, des tests sont effectués pour évaluer l’impact de la méditation sur la « dé-automatisation » de certains mécanismes de notre cerveau.
Un groupe témoin avec des participants non-méditants doit permettre de comparer les résultats avec ceux qui méditent. Des résultats qui seront publiés d’ici 2 ans.