25/05/16
Vie et santé
Une équipe de l’institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC, CNRS/Inserm/Unistra) est parvenue à décrypter les mécanismes cellulaires et biologiques à l’œuvre lors de la formation des valves cardiaques.
Les valves cardiaques sont les clapets ventriculaires qui empêchent le sang de refluer pendant l’exercice de pompage du cœur. Les mécanismes de leur formation au stade embryonnaire intéressent particulièrement les chercheurs impliqués dans l’étude de certaines maladies cardiaques ou la reconstitution biomédicale de valves in vitro. Une équipe de recherche de l’IGBMC a découvert que cette croissance est activée par les changements de pressions sanguines exercées sur les cellules des parois cardiaques. L’architecte de ce développement cellulaire est un gène dénommé Klf2a. Son expression contrôle à la fois l’apparition de la structure protéique de la valve ainsi que les mouvements des cellules au sein de celle-ci. Ces résultats font l’objet d’une publication dans la revue Nature Communications depuis le 25 mai 2016.