Un patient qui souffre de douleurs chroniques a trois fois plus de risques qu’un autre de développer une dépression. Depuis son recrutement au CNRS en 2010, la chercheuse turque Ipek Yalcin a initié et dirigé un axe de recherche sur les conséquences affectives de la douleur chronique. En développant notamment un modèle murin, elle a montré qu’une partie du cerveau (le cortex cingulaire antérieur) est une structure clé dans les conséquences anxio-dépressives de la douleur chronique. Elle travaille aujourd’hui comme chargée de recherche à l’Institut des neurosciences cellulaires et intégratives (INCI, UPR3212) et a reçu la médaille de bronze du CNRS récompensant son expertise dans son domaine de recherche.